Critical Infrastructure Protection seeks to enhance the physical and cyber-security of key public and private assets and mitigate the effects of natural disasters, industrial accidents and terrorist attacks. In 2009, several Canadian governments published the National Strategy and Action Plan for Critical Infrastructure (NS&AP), a framework for governments and the owners and operators of critical infrastructure largely in the private sector to collaborate on the security and increased resiliency of Canada's critical assets. Drawing on the social science risk literature, audits, and a three-year research and education project, this article argues that the strategy of relationship building, collaborative risk management and information sharing is under-developed and limited by market competition, incompatible institutional cultures, and legal, logistical and political constraints. The NS&AP should better delineate risks and identify how governments can work with industry, and acknowledge the paradox between trust and transparency, the role of small- and medium-sized enterprise, and how risk management processes can vary. Sommaire Le programme de protection des infrastructures essentielles cherche a ameliorer la securite physique et la cyber-securite des principaux actifs publics et prives et a reduire les effets des catastrophes naturelles, des accidents industriels et des attaques terroristes. En 2009, plusieurs gouvernements canadiens ont publie Strategie nationale et Plan d'action sur les infrastructures essentielles, un cadre devant permettre aux gouvernements et au secteur prive de collaborer en matiere de securite et d'accroitre la resilience des actifs essentiels du Canada. En se fondant sur la documentation, les audits sur les risques dans le domaine des sciences sociales, et un projet de trois ans de recherches et d'education, cet article soutient que la strategie d'etablissement de relations, de gestion concertee des risques et de partage d'informations est sous-developpee et limitee par la concurrence du marche, les cultures institutionnelles incompatibles, et les contraintes juridiques, logistiques et politiques. L'initiative de Strategie nationale et Plan d'action devrait mieux cerner les risques, montrer comment les gouvernements peuvent travailler avec les secteurs de l'industrie et se pencher sur le paradoxe de la confiance et de la transparence, sur le role des petites et moyennes entreprises, et sur la maniere dont les processus de la gestion des risques peuvent varier.