Fertility in Canada has declined since the Great Recession of 2007-09, from 1.69 in 2008 to 1.33 in 2022. This paper examines the factors behind this recent fertility decline. First, we analyze a range of fertility indicators to identify potential distortions in different measures. Second, we examine to what extent the recent fertility decline in Canada is due to fertility postponement (tempo) or fewer children per woman (quantum), using data from the Human Fertility Database and Statistics Canada. Our findings show that decreasing fertility quantum accounts for 61% of the fertility decline since the Great Recession, while the tempo effect plays a smaller role, contributing 39%. Last, we investigate which age and parity groups contribute most to the decline. The results indicate that the first birth decline, concentrated among women 18-28, makes the largest contribution to the drop in fertility. There are some signs of future fertility recuperation at older ages, yet the magnitude is small and contingent on the recovery of first births. The results are consistent with trends in the United States, Sweden, Denmark, Finland, Norway, and Iceland, where the first birth decline is the primary driver of the TFR decline and the recuperation of fertility rates at older ages is low. Depuis la grande r & eacute;cession de 2007-09, le taux de f & eacute;condit & eacute; au Canada est pass & eacute; de 1,69 & agrave; 1,33 enfant par femme entre 2008 et 2022. Dans cet article, nous & eacute;tudions les facteurs & agrave; l'origine de cette r & eacute;cente baisse de la f & eacute;condit & eacute;. En premier lieu, nous passons en revue une s & eacute;rie d'indicateurs de f & eacute;condit & eacute; pour d & eacute;celer d'& eacute;ventuelles distorsions dans les diff & eacute;rentes mesures. Ensuite, & agrave; base des donn & eacute;es de la << Human Fertility Database >> (Base de donn & eacute;es sur la f & eacute;condit & eacute; humaine) et de Statistique Canada, nous analysons & agrave; quel point cette r & eacute;cente baisse de la f & eacute;condit & eacute; d & eacute;coule d'un d & eacute;lai de la f & eacute;condit & eacute; (<< effet tempo >>) ou d'une diminution du nombre d'enfants par femme (<< effet quantum >>). Nos r & eacute;sultats montrent que depuis la grande r & eacute;cession, la baisse de la f & eacute;condit & eacute; s'explique & agrave; 61% par l'effet quantum, c'est-& agrave;-dire la diminution du nombre d'enfants par femme, compar & eacute; & agrave; 39% pour l'effet tempo. Enfin, nous analysons les groupes d'& acirc;ge et de parit & eacute; contribuant le plus & agrave; ce d & eacute;clin. D'apr & egrave;s nos r & eacute;sultats, cette baisse de la f & eacute;condit & eacute; est principalement imputable au recul des premi & egrave;res naissances chez les femmes de 18 & agrave; 28 ans. Nous observons quelques signes de r & eacute;cup & eacute;ration de la f & eacute;condit & eacute; & agrave; des & acirc;ges plus avanc & eacute;s, mais dans une faible mesure et fonction d'une r & eacute;cup & eacute;ration des premi & egrave;res naissances. Les r & eacute;sultats sont coh & eacute;rents avec les tendances observ & eacute;es aux & Eacute;tats-Unis, en Su & egrave;de, au Danemark, en Finlande, en Norv & egrave;ge et en Islande, o & ugrave; la baisse de l'indice synth & eacute;tique de f & eacute;condit & eacute; (ISF) est fonction principalement de la r & eacute;duction des premi & egrave;res naissances, et il n'y a qu'une faible r & eacute;cup & eacute;ration des taux de f & eacute;condit & eacute; aux & acirc;ges plus avanc & eacute;s.