Labour and environmental law operate in silos. This is equally true in the transnational sphere, despite the 2011 endorsement of UN Guiding Principles on Business and Human Rights. Labour rights as human rights appear easier to grasp than environmental human rights, and the UNGPs specifically highlight the work of the ILO. Due to egregious events such as the Bangladesh Rana Plaza factory collapse, transnational governance regimes have emerged to better ensure building safety and respect for labour rights. Yet the process of production of fast fashion is not only a problem for workers whose health and safety are put at risk, but also for children and families who live in the vicinity of polluting factories and experience slow death as a result of contaminated air and water. This paper will explore how a reconceptualization of the worker as a relational being and corporeal citizen might bridge the silos. ResumeLe droit du travail et de l'environnement fonctionnent en silos. Malgre l'approbation, en 2011, des Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies, il semble egalement que la sphere transnationale soit caracterisee par ce type de travail en silo. Les droits du travail en tant que droits de la personne semblent d'ailleurs plus faciles a saisir que les droits de la personne lies a l'environnement, et les Principes directeurs mettent surtout en exergue le travail de l'Organisation internationale du travail. En raison d'evenements flagrants tels que l'effondrement de l'usine Rana Plaza au Bangladesh, des regimes de gouvernance transnationaux ont vu le jour afin de garantir la securite des batiments et le respect des droits des travailleurs. Or, le processus de production de la << mode rapide >> ne s'avere pas uniquement problematique pour les travailleurs dont la sante et la securite sont menacees, elles touchent egalement les enfants et les familles qui vivent a proximite des usines polluantes et qui, sous l'effet de l'air et l'eau contamines, connaissent une << mort lente >>. Cet article explore comment une reconceptualisation du travailleur en tant qu'etre relationnel et citoyen corporel pourrait batir des ponts entre les silos.