"People will no longer be people but will have markings and be animals': investigating connections between diet, myth, ritual and rock art in southern African archaeology

This paper was motivated by a mid-twentieth century collection of wooden carvings made by the G/wi Bushmen (San) living in the western Kalahari Desert of southern Africa, in which they represent themselves as part human, part zebra. A reading of relevant ethnographies confirms a close identification of mid-twentieth-century Kalahari G/wi with zebras and their potency. Significantly they are avoided as prey in hunting. It follows that they are not eaten. Previously rock art researchers have noted that certain antelope species dominate in the paintings of parts of southern Africa. It is well known that eland are the most frequently and carefully depicted antelope in the rock paintings of the Maloti-Drakensberg Mountains. Whilst two twentieth-century accounts suggest that blood and fat might have been an ingredient in paintings, there has been little discussion of whether this was the norm or whether eland were part of the everyday diet of those who emphasised them in their paintings. If the close identification with a particular animal was coupled with its avoidance in diet as suggested by the G/wi then it might be possible to pinpoint when this occurred in the faunal assemblage and thus meet Mitchell's (2016: 9) recent call that southern Africanist archaeologists should try to, pinpoint when, where and how ethnographically recognizable behaviours first appeared, thereby identifying discontinuities in their practice'. As a test case this paper explores whether San identification with the eland in the Maloti-Drakensberg region can be framed within a specific time period and context by drawing on various sources of evidence, including the faunal assemblages from it. RESUMECet article a ete motive par une collection de sculptures en bois du mi-vingtieme siecle realisees par les Bushmen (San) G/wi vivant dans l'ouest du desert du Kalahari, en Afrique australe. Dans ces sculptures, ils se representent comme mi-humain, mi-zebre. Une lecture des ethnographies pertinentes confirme une identification etroite des G/wi du Kalahari du vingtieme siecle avec les zebres et leur puissance. Le fait que les G/wi evitent de les chasser est parlant. Il s'ensuit qu'ils ne sont pas consommes comme nourriture. Les chercheurs qui ont etudie l'art rupestre ont deja observe que certaines especes d'antilope dominent dans les peintures de certaines parties d'Afrique australe. Il est bien connu que les elands sont les antilopes les plus souvent et le plus soigneusement depeintes dans les peintures rupestres des montagnes du Maloti-Drakensberg. Deux compte-rendus du vingtieme siecle suggerent que du sang et de la graisse pourraient avoir ete un des ingredients des peintures. Mais les questions de savoir si c'etait la norme, ou si l'eland faisait partie de l'alimentation quotidienne de ceux qui les montraient dans leurs peintures, ont ete peu discutees. Si une identification etroite avec un animal particulier etait associee avec son evitement dans l'alimentation ainsi que le suggere le cas des G/wi alors il pourrait etre possible de determiner exactement quand cela s'est produit, a travers l'assemblage faunique. On pourrait ainsi repondre au recent appel de Mitchell (2016: 9) que les archeologues d'Afrique australe doivent tenter de determiner exactement quand, oU et comment des comportements ethnographiquement reconnaissables sont apparus, ce qui nous permettra d'identifier les discontinuites dans leur pratique'. Cet article considere si l'identification des San avec l'eland dans la region du Maloti-Drakensberg peut etre situee dans un laps de temps et un contexte specifiques. L'argument s'appuie sur diverses donnees, y compris les assemblages fauniques.