Cervical cancer remains a public health problem worldwide. Screening for cervical cancer is poorly implemented in resource-limited settings. In Ethiopia, evidence from the community and health professionals regarding implementation of the screening programme is lacking. The objective of this study was to explore women's and health professionals' perceptions, beliefs, and barriers in relation to cervical screening in Southern Ethiopia. Five focus group discussions among women and six key informant interviews with health professionals were conducted from June to July 2022 to gather the required data from a total of 42 participants. The participants were purposively selected from a diverse group to ensure varied viewpoints. Data were collected through group discussions and face-to-face interviews using a semi-structured interview guide. The interview sessions were tape-recorded. The data were analysed using a thematic approach. Women demonstrated a low level of awareness and perceived risk. Also, the perceived benefit of screening for cervical cancer during healthy periods was low. Individual and system-level barriers to screening include low awareness, stigma, poor perceptions towards health screening and causes of cervical cancer, low risk perception and competing domestic priorities, shortage of trained human and other resources, human resource turnover, low implementation and lack of close follow-up of screening programmes. In summary, lack of awareness, misconceptions, and poor perceptions were common. Screening implementation and uptake were low due to individual, psychosocial, and system-related barriers. Therefore, behavioural change communication and system-strengthening efforts need to be in place to effectively tackle the observed gaps. Le cancer du col de l'uterus reste un probleme de sante publique dans le monde. Son programme de depistage est mal applique dans les environnements a ressources limitees. En ethiopie, des donnees recueillies aupres des communautes et des professionnels de sante concernant la mise en oe uvre du programme de depistage font defaut. Par consequent, l'objectif de cette etude etait d'explorer les perceptions, les croyances et les obstacles des femmes et des professionnels de sante relatifs au depistage du cancer du col de l'uterus dans le Sud de l'ethiopie. Cinq discussions de groupe avec des femmes et six entretiens d'informateurs cles avec des professionnels de sante ont ete realises de juin a juillet 2022 pour recueillir les donnees necessaires aupres d'un total de 42 participants. Les participants ont ete deliberement selectionnes dans un groupe diversifie pour garantir des points de vue varies. Les donnees ont ete collectees au cours de discussions de groupe et d'entretiens en face a face a l'aide d'un guide d'entretien semi-structure. Les entretiens ont ete enregistres sur cassette. Les donnees ont ete analysees selon une approche thematique. Les femmes ont fait preuve d'un faible niveau de sensibilisation et une faible perception du risque. De plus, le benefice percu du depistage du cancer du col de l'uterus pendant les periodes de bonne sante etait faible. Il existait differents obstacles contrariant le depistage au niveau individuel et systemique, notamment une faible sensibilisation, la stigmatisation, une mauvaise perception du depistage medical et des causes du cancer du col de l'uterus, une faible prise de conscience du risque et des priorites familiales concurrentes, une penurie de main-d'oe uvre qualifiee et d'autres ressources, le roulement du personnel, la faiblesse de la mise en oe uvre et un manque de suivi etroit des programmes de depistage. La sensibilisation insuffisante, les idees fausses et les mauvaises perceptions etaient frequentes. Le recours au depistage et sa mise en oe uvre etaient mediocres en raison d'obstacles individuels, psychosociaux et systemiques. Par consequent, des activites de communication pour un changement de comportement et un renforcement du systeme doivent etre mises en place pour s'attaquer efficacement aux lacunes observees. El cancer cervical continua siendo un problema de salud publica a nivel mundial. En entornos con recursos limitados, no se ejecutan bien los programas de tamizaje. En Etiopia, se carece de evidencia de la comunidad y de profesionales de salud sobre la ejecucion de programas de tamizaje. Por ello, el objetivo de este estudio era examinar las percepciones, creencias y barreras de las mujeres y profesionales de salud relacionadas con el tamizaje de cancer cervical en Etiopia meridional. Se realizaron entre junio y julio de 2022 cinco discusiones en grupos focales entre mujeres y seis entrevistas con informantes clave entre profesionales de salud, con el fin de reunir los datos necesarios de un total de 42 participantes, quienes fueron seleccionados intencionalmente de un grupo diverso para garantizar una variedad de puntos de vista. Se recolectaron datos por medio de discusiones en grupos y entrevistas presenciales, utilizando una guia de entrevistas semiestructuradas. Se grabaron las sesiones de entrevistas. Se analizaron los datos empleando un enfoque tematico. Las mujeres demostraron un bajo nivel de conocimiento y riesgo percibido; ademas, percibian poco beneficio del tamizaje de cancer cervical durante periodos saludables. Algunas de las diversas barreras individuales y sistemicas relacionadas con el tamizaje eran: escaso conocimiento, estigma, percepciones negativas del tamizaje y causas de cancer cervical, percepcion de bajo riesgo, prioridades domesticas contrapuestas, escasez de recursos humanos capacitados y de otros recursos, rotacion de recursos humanos, poca ejecucion y falta de seguimiento a fondo de los programas de tamizaje. Falta de conocimiento, ideas erroneas y percepciones incorrectas eran comunes. Hubo poca aceptacion y ejecucion del tamizaje debido a barreras individuales, psicosociales y sistemicas. Por ello, es necesario emprender esfuerzos de comunicacion para el cambio de comportamiento y de fortalecimiento de sistemas, con el fin de superar eficazmente las brechas observadas.
