Despite his influence on those interested by leisure, Marx's own conception of leisure is rarely discussed. Insofar as it is, he is generally either thought to see leisure as free time or as indistinct from necessary labour in communist society. In this article, I suggest that by reading Capital and the Grundrisse through an Aristotelian lens, we can find a third potential conception of leisure in Marx, which shares three features in common with Aristotle's. Leisure is distinct from free time simpliciter, it is a "state-condition" people are in when they perform ends in themselves, and it is constitutive of the final end. I conclude that adopting a conception of leisure grounded in this Marxian conception could have implications for contemporary debates around free time and the value of leisure goods like arts and culture. Malgr & eacute; l'influence exerc & eacute;e sur ceux qui portent int & eacute;r & ecirc;t au loisir, la conception qu'en avait Marx est rarement abord & eacute;e. Dans la mesure o & ugrave; elle l'est, on pense g & eacute;n & eacute;ralement qu'il consid & egrave;re le loisir comme du temps libre, indiscernable du travail n & eacute;cessaire dans la soci & eacute;t & eacute; communiste. Dans cet article, je sugg & egrave;re qu'en lisant le Capital et les Grundrisse & agrave; travers un prisme aristot & eacute;licien, nous pouvons entrevoir une troisi & egrave;me conception potentielle du loisir chez Marx qui partage trois caract & eacute;ristiques communes avec celle d'Aristote. Le loisir se distingue du temps libre simpliciter, c'est un << & eacute;tat-d'& ecirc;tre >> dans lequel se trouvent les gens lorsqu'ils r & eacute;alisent des fins en soi, et il est constitutif de la finalit & eacute;. Je conclus que l'adoption d'une conception de loisir fond & eacute;e sur cette conception marxienne pourrait avoir des implications pour les d & eacute;bats contemporains sur le temps libre et la valeur des biens de loisirs tels que les arts et la culture.